Programme numérique

Derborence


Daniel Andres 
Création

Intrigue

Acte 1

Un groupe de bergers mène son bétail à l’alpage de Derborence, au pied des Diablerets. Parmi eux  il y a Séraphin, un berger expérimenté, et le jeune Antoine, apprenti à la traite et à la fabrication de fromages. Séraphin, figure paternelle pour Antoine, l’a pris sous son aile, car le jeune homme est orphelin. Il a d’ailleurs aidé ce dernier à épouser la tant convoitée Thérèse. Philomène, la mère de Thérèse et sœur de Séraphin, s’était pourtant longtemps opposée à l’union de sa fille avec ce jeune homme sans famille ni fortune. Mais face à l’insistance de Séraphin, elle a fini par céder. Antoine ressent une profonde tristesse à l’idée de se séparer de Thérèse pendant de longues semaines, si peu de temps après leur mariage. Lorsque le tonnerre retentit derrière les montagnes, Séraphin lui confie ce qu’il se dit au village à propos des Diablerets: parfois, là-bas, dans les «montagnes du diable», les diablotins, par ennui, lancent des pierres vers le sommet appelé «La Quille du Diable». Et, lorsqu’ils le ratent, des éboulements se produisent. Toutefois, la nuit est claire et le calme est momentanément revenu, tout le monde part se coucher.

Le lendemain matin, le jeune Justin, agité, arrive au village. Il annonce qu'un éboulement s'est produit à Derborence pendant la nuit. Un berger grièvement blessé a pu s'échapper, mais il a rendu son dernier souffle peu après. Personne ne sait ce qu'il est advenu des autres. Thérèse, à qui la nouvelle est d'abord cachée, comprend peu à peu qu'elle a sans doute perdu son mari.

Pourtant, Antoine a miraculeusement survécu. Il est prisonnier sous les pierres et pense à Thérèse. Lorsqu'il aperçoit une lueur à travers les débris, il reprend espoir et tente de se libérer.

Acte 2

Thérèse pense à Antoine et à l'enfant qu'elle attend. Lorsqu'elle aperçoit la silhouette d'Antoine, elle n'est  pas sûre s’il s’agit vraiment de lui ou du spectre d’un revenant. Mais lorsque de plus en plus de villageois décrivent avoir vu une «tache blanche», Thérèse est convaincue qu'Antoine est vivant et qu'il est revenu. Tout le village, mené par le curé, finit par affronter le «fantôme». Thérèse reconnaît alors Antoine. Elle n’ose pourtant pas encore lui révéler qu'il va être père. Celui-ci, encore étourdi, vient à peine de réaliser qu'il a été enseveli pendant sept semaines.

Aux villageois curieux, Antoine raconte comment il a pu survivre aussi longtemps: les provisions des bergers étaient à portée de main, et l'eau des glaciers s'infiltrait entre les pierres. Lorsque le villageois Maurice Nendaz annonce qu’aucun des autres bergers n’est revenu, Antoine le contredit. Il affirme que tous ne peuvent pas être morts, car Séraphin lui a encore parlé après l'éboulement. Résolu à secourir celui qui fut pour lui comme un père, il part à sa recherche.

Certains villageois sont toujours convaincus qu'Antoine est un «revenant» et non un être de chair. C'est pourquoi personne ne veut accompagner Thérèse lorsqu'elle prend la route avec son mari. Elle seule sait comment raisonner Antoine: en lui disant qu'un «petit homme va venir» et qu'il aura besoin de lui. 

De loin, les villageois voient Antoine disparaître derrière les pierres, suivi de Thérèse.
 

Informations complémentaires

Avec surtitrage en allemand et en français
Durée: Env. 60 minutes sans pause
Âge recommandé: 14+

 

Livret de Daniel Andres 

d’après le roman de Charles Ferdinand Ramuz

 

«Pour moi, la musique reste un art narratif.»

Daniel Andres à propos de son opéra «Derborence»

vers l'interview

Distribution

Distribution

Direction musicale Yannis Pouspourikas
Mise en scène Dieter Kaegi
Décors et costumes Francis O’Connor
Conception lumière Mario Bösemann
Vidéo Chris Barry
Chef de chœur Valentin Vassilev
Dramaturgie Meike Lieser
Assistence à la mise en scène et régie de plateau Damien Liger
Répétiteurs Francis Benichou I Riccardo Fiscato

Antoine Samy Camps
Séraphin / Plan Mischa Schelomianski
Thérèse Julia Deit-Ferrand
Philomène Katerina Hebelkova
Nendaz Flurin Caduff
Justin Fabian Meinen*
Président / Cure Konstantin Nazlamov
Chœur Chœur TOBS!
Orchester Orchestre Symphonique Bienne Soleure TOBS!

*Étudiant à la Haute école des arts de Berne, Studio suisse d'opéra

Technique

Technique

Directeur technique Günter Gruber
Responsable des décors et ateliers Vazul Matusz
Responsable atelier couture Gabriele Gröbel
Responsable technique Adrian Kocher  

MenuiserieSimon Kleinwechter (Responsable) | Steven McIntosh | Raphael Schärer
Atelier peinture Daniel Eymann (Responsable) | Julian Scherrer
Atelier décoration Ursula Gutzwiller

Maquillage et pérruques opéra Sandra Widmer (Responsable) | Miriam Krähenbühl
Accessoires Sara Fichera (Préparation) | Sara Fichera | René Jäger (Représentations)

Atelier couture Natalie Zürcher | Catherine Blumer (Tailleures dames) | Sarah Stock | Janine Bürdel (Tailleures hommes) | Christine Wassmer (Adjointe Admininistrative) | Katrin Humbert | Dominique Zwygart
Habilleuses Lara Studer | Museng Fischer | Pascale Berlincourt | Verena Graber

Chef de plateau Bienne Samuele D'Amico
Chef de plateau Soleure Rémy Zenger
Chef éclairagiste Bienne Mario Bösemann
Éclairages Samuele D’Amico | Pia Marmier
Agencement technique Pia Marmier
Son et vidéo Matthias Daprà | Levin Heid

et toutes l’équipe technique TOBS! 

Responsable doublure lumière Michèle Péquegnat
Surtitres Stephan Ruch
Conduite des surtitres Valentina Bättig, Ruben Monteiro Pedro, Stephan Ruch

Les décors ont été realisés dans nos propres ateliers.
 

Derborence - Auf den Punkt gebracht


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Du roman à l’opéra: Derborence

Le chef-d'œuvre de Ramuz et sa mise en musique par Daniel Andres

Le roman «Derborence» de Charles Ferdinand Ramuz est un chef-d'œuvre de la littérature suisse, encensé par la critique dès sa publication en 1934 et considéré aujourd'hui comme l’un des romans les plus importants du siècle. Comme dans nombre d’autres œuvres de Ramuz, dans «Derborence», la nature joue un rôle prépondérant. Ici, ce sont les montagnes situées à la frontière des Alpes vaudoises et valaisannes, là où se trouvent les Diablerets, les «montagnes du diable», dont l'environnement rude a de tout temps fortement marqué les habitant·e·s. L'idée que le diable en chair et en os vivait sur le rocher protubérant appelé «Quille du Diable» et qu'il incitait sa descendance à jeter des pierres (palets) était solidement ancrée, du moins depuis le terrible éboulement de 1714. Des cabanes de montagne appartenant au village de Derborence furent alors détruites, des personnes et du bétail périrent. Les chutes de pierres, petites ou grandes, qui se produisaient encore des années plus tard, souvent avec grand fracas, étaient considérées comme des preuves irréfutables du jeu diabolique. Les villageois·e·s croyaient d’ailleurs que les infortunées victimes de la montagne ne trouvaient guère le repos et que leur corps sans âme errait, leurs lamentations se mêlant aux hurlements du vent. 

Charles Ferdinand Ramuz situe son histoire en 1749: cette année-là, un autre éboulement de grande ampleur se produisit aux Diablerets, qui non seulement détruisit le pâturage d'été de Derborence, mais qui, en raison de la masse énorme des pierres qui s'effondrèrent, endigua les torrents de montagne et l'eau du glacier pour former un nouveau lac. Ramuz raconte l'histoire du jeune Antoine, enseveli sous les rochers et unique berger de Derborence à avoir pu s’extraire indemne de la masse rocheuse au bout de sept semaines. Lorsqu'il revient au village, tous.tes, ou presque, pensent avoir affaire à un mort-vivant. Seule sa femme est sûre que son mari est revenu parmi les siens. 

Au récit bouleversant de l'homme enterré vivant, de sa tentative de s’en échapper et de sauver son oncle par alliance bien-aimé, Ramuz mêle avec brio différents éléments narratifs. Le lien étroit entre l'homme et la nature, représentée ici comme imprévisible et souvent menaçante, se double de questions existentielles sur la vie. Le traumatisme collectif d’un village entier, ayant déjà vécu un éboulement 35 ans auparavant, est tout autant un thème que la manière de gérer la conviction profondément ancrée dans les esprits que tout cela est l'œuvre du diable: dans un accès de colère, un villageois souhaite même abattre Antoine, amaigri et couvert de poussière, considéré comme un esprit malfaisant revenant au village. Ramuz en fait le récit dans une langue poétique et parfois archaïque, qui saisit l'atmosphère particulière du milieu montagnard.

Le chef-d'œuvre «Derborence» continue de laisser des traces, et pas pas seulement dans la littérature avec des auteurs comme Maurice Chappaz ou Gustave Roud qui s'en sont inspirés pour décrire l'isolement et la dureté de la vie dans les Alpes. Des adaptations théâtrales du roman ont vu le jour, tant en Suisse romande (Michel Favre) que dans les pays germanophones (Benno Besson). 

En 1985, une adaptation cinématographique du livre par le réalisateur suisse Francis Reusser fut plébiscitée dans les salles de cinéma. Le film a réussi à traduire en images l'atmosphère et le contenu symbolique du roman de façon convaincante; ce qui lui valut un «César» en France. La popularité de «Derborence» se manifeste encore aujourd'hui, notamment avec une adaptation en roman graphique, illustrée par le jeune dessinateur Fabian Menor.

En revanche, «Derborence» n'a pas encore laissé de traces majeures dans la musique, même si le puissant langage imagé de Ramuz et ses descriptions dramatiques de la nature ont effectivement été une source d’inspiration pour de nombreux compositeurs.

Daniel Andres a fait de ce roman, qui l'accompagne depuis longtemps, la base d'un opéra dont il a aussi écrit le livret. Il y dépeint avec justesse l'atmosphère des montagnes et de leurs habitants·e·s. Dans sa musique, il exprime combien le rythme de vie est ralenti en montagne, comme si tout y était «décalé». C'est une autre manière de marcher, de parler et d’agir, que Daniel Andres illustre de façon impressionnante à travers la musique. «Derborence» est aussi souvent marquée par le silence: ce qui émeut les gens n’est pas toujours exprimé. Mais la musique permet de traduire les sentiments et les pensées autrement.

Dans son «Derborence», Daniel Andres démontre que les récits de montagne sont idéaux pour l'opéra. Cela a été prouvé plusieurs fois ces dernières années dans des productions du TOBS! «Eiger» (2021) et «Heidi feiert Weihnachten / Heidi Fête Noël» (2023) de Fabian Müller et Tim Krohn ont été saluées par la critique et ont en outre connu un grand succès auprès du public. Ces œuvres témoignent que les nouvelles compositions ne sont pas nécessairement «trop difficiles» pour atteindre le public. Il en est de même pour l'opéra «Marie et Robert» de Jost Meier, récemment décédé, créé en 2017, un autre sujet suisse qui ne se déroule toutefois pas en montagne.

Avec «Derborence», c’est la quatrième fois en sept ans qu’un opéra suisse est créé au TOBS!. Cette fois, il s’agit d’une œuvre qui porte pour la première fois l'un des romans suisses les plus importants sur la scène lyrique. De plus, le thème tragique de l'éboulement qui déclenche toute l’intrigue, demeure malheureusement très actuel– peut-être plus que jamais.

Liens complémentaires  

1 – Mischa Schelomianski, Samy Camps, Chœur TOBS!
2 – Julia Deit-Ferrand, Katerina Hebelkova
3 – Fabian Meinen, Konstantin Nazlamov, Julia Deit-Ferrand, Katerina Hebelkova, Flurin Caduff, Chœur TOBS!
4 – Samy Camps, Chœur TOBS!
5 – Fabian Meinen, Samy Camps, Flurin Caduff, Konstantin Nazlamov, Chœur TOBS!
6 – Julia Deit-Ferrand, Fabian Meinen, Mischa Schelomianski, Flurin Caduff, Konstantin Nazlamov
© Joel Schweizer

Charles Ferdinand Ramuz

Charles Ferdinand Ramuz

Charles Ferdinand Ramuz est né en 1878 à Lausanne et figure parmi les plus grands écrivains suisses. Bien que les quelques années passées à Paris aient fortement influencé son évolution en tant qu'écrivain, il est toujours resté particulièrement proche de la nature et des habitants de sa patrie. Le paysage alpin et la vie des gens ordinaires marquent ses œuvres, dont les romans «La Grande Peur dans la Montagne» (1926) et «Derborence» (1934). Ramuz a développé une langue à la fois poétique et populaire, qui a fait de lui l'une des voix les plus importantes de la Suisse francophone.

En plus de la littérature, la musique a par ailleurs joué un rôle central dans son œuvre. Il a travaillé en étroite collaboration avec le compositeur Igor Stravinsky et rédigé le livret de «L'Histoire du soldat» (1918), une œuvre musicale dramatique en plusieurs parties. Il a en outre noué un partenariat artistique avec le compositeur suisse Arthur Honegger. 

Charles Ferdinand Ramuz a été nominé à plusieurs reprises pour le prix Nobel de littérature, qu'il n'a jamais obtenu. Il est mort en 1947 à Pully, près de Lausanne.

Son importance perdure encore aujourd'hui: ses œuvres sont intégrées dans de nombreux cours scolaires. Dans la huitième série de billets de banque suisses (en circulation jusqu'en 2021), Ramuz ornait le billet de 200 francs.

Daniel Andres

Daniel Andres

Daniel Andres est né en 1937 à Bienne. À sa sortie de l'École normale de Berne-Hofwil, il s'est concentré sur la musique et, en tant que matières principales a étudié l'orgue avec Otto Schaerer ainsi que la théorie et la composition avec Sándor Veress au Conservatoire de Berne, l'actuelle Haute école des arts. Il a obtenu un diplôme d'enseignement dans toutes les matières, mais a poursuivi ses études d'orgue auprès d'Otto Schaerer pendant quatre années supplémentaires. En 1976, il a suivi un masterclass de Composition auprès de Kasimierz Serocki à l'Académie de musique de Bâle.

Bien que la musique ait toujours joué un rôle central dans sa vie, Daniel Andres s’est consacré pendant plusieurs années au métier de journaliste à plein temps, a dirigé une librairie et une maison d'édition et a lui-même publié quelques livres, dont le roman «Mösli, eine Kindheit». La pratique de l'orgue et la composition sont toutefois demeurées des constantes: il a ainsi œuvré durant des décennies comme organiste, notamment à l'église Zwingli de Boujean, qui abrite aujourd'hui la Manufacture TOBS! de l'Orchestre Symphonique Bienne Soleure TOBS!. Son œuvre de composition comprend actuellement plus d'une centaine de pièces pour les formations les plus diverses, allant des œuvres orchestrales et des concertos à l'opéra, en passant par la musique de chambre. 

La création de son premier opéra «Die Nachtigall der tausend Geschichten» (Le Rossignol aux mille histoires) a eu lieu en 1983 à l'actuel TOBS!, qui était alors le Théâtre municipal de Bienne-Soleure. Daniel Andres a toujours entretenu des liens étroits avec la maison au fil des années, y travaillant comme chef d’orchestre (1972-1977) et chef de chœur (1983-1988) et y créant par ailleurs d'autres compositions personnelles.

Enterré vivant

Enterré vivant

Après un éboulement, Antoine est enseveli vivant à Derborence. Il a la chance de sortir indemne de cette fâcheuse posture, mais ne parvient à s’en extraire qu’au bout de sept semaines. Pendant ce temps, tout le monde le croit mort…

Le thème de l’enterré vivant est un sujet récurrent dans la littérature, atteignant son apogée au 19e siècle, de E.T.A Hoffmann («Der Sandmann» - L’homme-sable, 1816), à Gottfried Keller («Lebendig begraben» - Enterré vivant, 1878), en passant par Allan Edgar Poe («The Premature Burial» - L’Inhumation prématurée, 1844). Le récit de Werner Bergengruen, «Balduin oder Der lebendig Begrabene» (Balduin ou L’Enterré vivant), a été publié en 1934, la même année que «Derborence» de Ramuz.

Le compositeur suisse Othmar Schoeck était tellement fasciné par ce sujet qu’il lui a dédié deux œuvres majeures: en 1935, son cycle de Lieder «Lebendig begraben», d’après la suite de poèmes éponyme de Gottfried Keller, a été créé à Zurich. Treize ans plus tard, sa cantate «Balduin», inspirée du récit de Werner Bergengruen, a été jouée pour la première fois.
 

Éboulements

Éboulements

Le plus ancien éboulement connu en Suisse est probablement aussi l'un des plus massifs au monde: l'éboulement de Flims s'est produit il y a environ 9 400 ans dans l'actuel canton des Grisons. À l'époque, environ 12 millions de mètres cubes de roches et de pierres se mirent en mouvement, et des paysages de désolation impressionnants témoignent encore aujourd'hui de cet énorme impact dans la région. Selon les connaissances scientifiques actuelles, la cause réside dans une combinaison d'influences météorologiques (pluies prolongées), de facteurs géologiques (sous-sol instable et sujet à l'érosion) et d'un mécanisme de glissement. 

De tout temps, les régions de montagne ont été, et sont encore, régulièrement touchées par de telles catastrophes. Certains éboulements particulièrement meurtriers qui se sont produits en Suisse sont restés gravés dans la conscience collective jusqu'à aujourd'hui: plus de 100 personnes ont péri à Elm (GL) en 1881 et même 450 à Goldau (SZ) en 1806. Les deux graves éboulements de Derborence (VS) en 1714 et 1749, qui ont également fait des victimes, sont encore bien présents dans les mémoires, notamment grâce au roman de Charles Ferdinand Ramuz. 

Aujourd'hui encore, l’on doit toujours s'attendre à de tels événements, non seulement à des chutes de roches, mais aussi aux coulées de boue qui en résultent et qui impliquent souvent des dangers considérables. Ces dernières ont causé de nombreuses destructions, tel en 2017 à Bondo, dans le Val Bregaglia, après la chute de masses rocheuses du Piz Cengalo. Huit personnes y ont trouvé la mort. Un autre éboulement dévastateur a touché le village de Brienz, également dans les Grisons, en juin 2023. Il n'y a pas eu de décès, car les mesures de surveillance géologique avaient permis d'avertir et d’évacuer les habitants. Cependant, avec la chute d'environ 1,5 million de mètres cubes de roches et de gravats, il s'agit de l'un des phénomènes naturels les plus dangereux de ces dernières années, qui a fortement endommagé le paysage environnant. Brienz reste l'une des régions les plus menacées, tout comme Kandersteg (BE).

De nos jours, l’on peut mieux anticiper les éboulements qu'auparavant grâce aux relevés, ce qui permet d’engager des mesures de protection dans les zones situées en contrebas. Le danger venant d'en haut reste cependant présent, d'autant plus que les températures en haute montagne ont augmenté d'environ deux degrés au cours des cent dernières années. Les conséquences sont multiples et se renforceront dans un avenir proche: augmentation des précipitations, fonte de la neige et des glaciers, et enfin, dégel du permafrost, qui retient la roche de l'intérieur.

Derborence - Meet the cast


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Partenaires institutionnels

Partenaires institutionnels

Ville de Bienne
Ville de Soleure (avec le soutien du canton et des communes de la repla espace Soleure)
Canton de Berne
Syndicat Biel/Bienne-Seeland- Jura bernois pour la culture
 

Impressum

Impressum

Droits de représentation: 
Daniel Andres, Bienne

Éditeur:
Théâtre Orchestre Bienne Soleure TOBS!
www.tobs.ch
Saison 2024/25
Programme n° 2

Directeur général: Dieter Kaegi
Textes et rédaction: Meike Lieser
Traduction: Isabelle Wäber (f), Meike Lieser (d)
Relecture: Béatrice Schmidt
Layout: Aline Boder

Création: Republica AG
Photos de la générale piano et orchestre: Joel Schweizer
Choix des photos: TOBS!
Octobre 2024

Pour des raisons de droits d’auteur, il est interdit de faire des photos et des enregistrements audio et vidéo pendant les représentations.

Les affiches de la production peuvent être achetées à la caisse du théâtre.

Nous nous réjouissons de recevoir vos remarques et vos commentaires sur la mise en scène: direction[at]tobs.ch

Références bibliographiques:
Les textes sont des contrébutions originales pour ce programme. Les interviews avec Daniel Andres et Yannis Pouspourikas ont été réalisés par Meike Lieser les 25 et 26 septembre 2024.

1 – Julia Deit-Ferrand, Katerina Hebelkova, Flurin Caduff, Chœur TOBS!
2 – Julia Deit-Ferrand, Flurin Caduff, Chœur TOBS!
3 – Fabian Meinen, Samy Camps, Flurin Caduff, Chœur TOBS!
4 – Mischa Schelomianski, Fabian Meinen, Julia Deit-Ferrand, Flurin Caduff, Konstantin Nazlamov
5 – Samy Camps, Julia Deit-Ferrand, Chœur TOBS!
6 – Katerina Hebelkova, Konstantin Nazlamov
© Joel Schweizer

Soutien

Nous remercions nos sponsors & partenaires pour leur soutien.