Herzog Blaubarts Burg (Béla Bartók)


Le contenu multimédia externe est chargé lors de la lecture. Ainsi, les règles suivantes s'appliquent: Politique de confidentialité de YouTube.

Herzog Blaubarts Burg

Le château de Barbe-Bleue
Béla Bartók

Judith quitte sa patrie et suit Barbe-Bleue dans son sombre château. Elle convainc Barbe-Bleue d’ouvrir l’une après l’autre toutes les chambres interdites, elle découvre la salle de torture, la salle des armes, le jardin magique, la chambre du trésor et la campagne. Maintenant le château est clair, mais derrière chaque porte on voit aussi du sang. Barbe-Bleue met Judith en garde sur les deux dernières portes: Judith trouve un lac de larmes et, derrière la dernière porte, les épouses antérieures de Barbe-Bleue, cloîtrées et figées dans une beauté éternelle. Judith aussi devient maintenant l’une d’entre elles, les portes se referment, et Barbe-Bleue reste seul dans son sombre château.

«Le Château de Barbe-Bleue», l’unique opéra de Béla Bartók, est riche d’une symbolique profonde et traduit avec force l'association troublante de l'amour, du pouvoir et de la violence en des sons de l'âme impressionnants.

Le compositeur Eberhard Kloke a créé une nouvelle version orchestrale réduite. Après que la mise en scène réussie de Dieter Kaegi dans les décors de Francis O'Connor a dû être annulée après quelques représentations en raison de la pandémie, elle est de retour sur la scène du TOBS. La direction musicale sera assurée par Yannis Pouspourikas.

Culture inclusive
Les représentations du 11 décembre à Bienne et du 16 décembre à Soleure seront proposées avec une description audio en langue allemande pour des personnes malvoyantes. L'audiodescription est réalisée par Audio Description Network; narratrice: Cristina Capodifoglia.

Durée: env. 1 heure 10 minutes (sans entracte)

Théâtre municipal Soleure

mer. 14.12.22 19:30 - 20:40
Première

Théâtre municipal Bienne

ven. 09.12.22 19:30 - 20:40
Première

Commentaires de presse

«Non chambriste pour autant, sa version est à l’aune de la proximité scénique que Dieter Kaegi installe avec le public. La salle de quelque trois cent places s’emplit aisément des sonorités de la fosse et du chant de la très expressive mezzo-soprano Katerina Hebelkova ou de la basse Mischa Schelomianski dotée d’une voix profonde et veloutée, avec juste ce qu’il faut d’âpreté et de lyrisme selon ce que le texte appelle, sans jamais verser dans un expressionnisme qui n’aurait pas lieu d’être. La direction musicale de Yannis Pouspourikas à la tête de l’Orchestre Symphonique Bienne Soleure est précise et en phase avec le plateau. Bien plus qu’une curiosité, cette production marquera l’histoire récente du TOBS.»

01.02.2023
Scènes Magazine, Bernard Halter