Owen Wingrave
Benjamin Britten
Résumé
A cause d'une maladie, le spectacle du 04 décembre à Soleure a été annulé. La représentation sera jouée le 20 décembre à 19:00 au Théâtre municipal Soleure. Votre billet resp. votre place d’abonnement est valable pour la nouvelle date de représentation. Si celle-ci ne vous convient pas, vous avez la possibilité d’échanger votre billet pour une autre représentation de «Owen Wingrave» (selon disponibilité). Veuillez-vous adresser à la caisse (032 626 20 70)
Nul besoin qu’une guerre éclate pour faire des prisonniers; l’évocation en soi suffit déjà, la guerre comme volonté et imagerie pour amener la mince glace de l’humanité à se rompre. Cette idée sert de base fondamentale à l’opéra «Owen Wingrave». Mais la réflexion naturellement ne s’arrête pas là en tant qu’elle se transforme en un plaidoyer vif et cassant contre la guerre et surtout contre cette vision qui admet que la guerre n’est rien d’autre qu’une prolongation de la politique par d’autres moyens. A l’origine, l’opéra de Britten a été produit pour la télévision avant d’être adapté à la scène. Et cette circonstance vient encore appuyer le propos, comme si Britten avait voulu livrer son œuvre aux spectateurs non pas sans défense mais avec une distance de sécurité. L’opus composé en deux actes se comprend comme une variation sur la lâcheté et le sacrifice: que dire d’un homme qui est prêt à se sacrifier au nom du principe selon lequel l’humanité ne supporte aucun sacrifice humain. La tournure paradoxale en soi montre qu’il n’y a pas de réponse toute faite. «Owen Wingrave» est une oeuvre qui ne recule pas devant l'horreur, un «non» chanté haut et fort – une chance que l’humanité en soit aussi capable.
Introduction à l'œuvre 30 minutes avant la représentation.
Un aperçu exclusif: Lunchtime Opéra le 06 novembre
Durée
env. 2 heures 20 minutes (entr'acte inclus)
Lieu
Bienne: Théâtre municipal
Soleure: Théâtre municipal
Commentaires de presse
«Überlegt und natürlich wirkt der rumänische Bariton Geani Brad nicht nur in seiner Rolle, sondern auch in der musikalischen Gestaltung
seiner Partie.»
Daniel Allenbach, Der Bund, 09.11.2015