Les pêcheurs de perles

Etrange ce que Nadir et Zurga se sont jurés: ils ne doivent pas aimer, du moins pas la même femme. Or, c’est exactement ce qui arrive, entraînant son lot de complications qui menacent l’amitié entre les deux hommes. Nous sommes à l’opéra, et la voix joue un rôle essentiel dans cette pièce. C’est par sa voix que la femme qui a conquis le coeur des deux hommes trahit son identité cachée par un voile. Et c’est à leurs voix qu’elle-même peut distinguer l’amoureux de son ami jaloux. Belle occasion donc de donner de l’espace au chant, et le compositeur l’aura saisie à merveille. La pièce révèle une invention mélodique empreinte d’évocation et de beauté. Elle n’est pourtant que rarement jouée. Après la première à Paris en 1863, «Les pêcheurs de perles» sont rapidement relégués dans l’ombre puissante de «Carmen», l’opéra à succès de Bizet. Même la partition pose problème puisque la version autographe qui permettrait de garantir la fiabilité de l’édition se trouve en possession privée et, assez curieusement, sous clé.

Un apérçu exclusif : Lunchtime-Opéra le 24 février 2017, 12:30, Foyer Théâtre Municipal Bienne

Lieu
Bienne: Théâtre municipal
Soleure: Théâtre municipal

Durée
env. 1 heure 30 minutes (pas d'entracte)