The Who and the What
Ayad Akhtar
Schweizer Erstaufführung
Résumé
Afzal, chauffeur de taxi pakistanais et veuf, a deux filles: Mahwish, 25 ans qui a un ami musulman depuis son enfance, ce qui ne lui cause pas de problèmes. Mais sa fille aînée Zarina, 32 ans, sans partenaire et écrivain l’inquiète. Selon la tradition, Zarina devrait être la première à se marier. Afzal l’inscrit secrètement sur la plateforme de rencontre «muslimlove.com». On y trouve Eli, un converti américain que le père a personnellement testé en ligne. Malgré la résistance de Zarina aux ruses de son père, elle s’amourache de Eli. Il est le seul qui a pu libérer Zarina de son angoisse de la page blanche, et lui permet ainsi de terminer son roman sur le Prophète: Dans le contexte de la politique de genre, elle y développe des thèses critiques sur la vie de Mahomet, en commençant par le port du voile jusqu’à la sexualité et la polygamie. Le père trouve le manuscrit intitulé «The Who and The What» et le montre avec horreur à sa jeune sœur. Ils s'accordent rapidement à dire qu'il s'agit d'un pur blasphème. La rupture avec Zarina et Eli ne peut en être que la conséquence logique.
La pièce traite du rôle des femmes dans l'islam et comment une famille peut se déchirer à cause de visions différentes du monde. Ayad Akhtar aborde un sujet très actuel et controversé d'une manière pointue, excitante et humoristique.
Ayad Akhtar est né à New York en 1970 et a grandi à Milwaukee, Wisconsin. Il écrit pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Sa première pièce, «Disgraced», a reçu le prix Pulitzer en 2013 et a déjà conquis le monde entier. Avec The Who et The What, il a obtenu un autre succès mondial. TOBS présente pour la première fois une de ses pièces à succès.
Les spectacles sont en allemand sans surtitres
Durée
env. 1 heure 45 minutes (pas d'entracte)
Commentaires de presse
«Neben der Stärke des Stückes sorgte auch das Darstellerensemble mit Günter Baumann als Vater Afzal, Atina Tabé als Zarina und Tatjana Sebben als Mahwish sowie Tom Kramer als Konvertit Eli für Gänsehaut»
Fränzi Zwahlen-Saner, Solothurner Zeitung, 09.02.2019