Réflexions

Les symphonies dites «de jeunesse» de Schubert attestent de la familiarité du tout jeune Schubert avec la tradition de Haydn, de Mozart et du premier Beethoven. Le frais génie de la 3e Symphonie, brève et clairement structurée, laisse déjà présager les conquêtes techniques des dernières œuvres de Schubert. Son unique concerto pour violon, Johannes Brahms l’a conçu pour son ami Joseph Joachim. Dans cette œuvre d’une envergure symphonique, Brahms anime avec maîtrise le timbre ample d’un grand orchestre, tout en laissant de vastes espaces aux éléments lyriques; le deuxième mouvement est construit sur une mélodie magnifique, que le hautbois expose d’abord. Le soliste de ce concerto pour violon, le plus parfait de tous peut-être, sera Feng Ning, dont la virtuosité et les sonorités hors du commun avaient enthousiasmé notre public durant la saison 2014/15 dans le concerto nº 1 de Paganini. Le compositeur américain Elliott Carter (1908–2012 sic!) a écrit «Réflexions» à l’âge de 97 ans pour son ami de longue date Pierre Boulez qui fêtait ses 80 ans. Coloré, éloquent et plein d’humour, Carter invente des séquences amusantes qui mettent en musique le nom de B-O-U-L-E-Z.

Introduction à l'œuvre 30 minutes avant le concert

Programme
Elliott Carter:
Réflexions
Franz Schubert:
Symphonie n° 3 ré majeur
Johannes Brahms:
Concerto pour violon ré majeur op. 77

Lieu
Bienne: Palais des Congrès