Fantastisch Dramatisch

Même si le héros éponyme succombe à la fin du drame «Egmont» de Goethe, c’est l’idéal de liberté qui sort vainqueur. C’est un sujet cher à Beethoven qui a composé la musique de scène par amour pour le poète. La phrase souvent citée vient de la maîtresse d’Egmont, Clärchen: «Tantôt mes jubilations montaient jusqu’au ciel, tantôt j’étais attristée à en mourir».

La 8ème symphonie fut écrite à la même période où le compositeur rédigeait la lettre pour à son «Immortelle Bien-Aimée». Beethoven nommait cette œuvre sa «petite symphonie≫, plutôt de façon gentille que péjorative. La fantaisie pour piano, chœur et orchestre par contre a été conçue pour clore un concert avec brio et solennité. Elle réunit des éléments d’une fantaisie pour piano, d’un concerto pour piano et d’une cantate. Bien qu’elle soit une des créations les plus intéressantes de Beethoven, elle est dans l’ombre de la 9ème symphonie qui lui ressemble. Sous la baguette du chef maltais Brian Schembri, cette fantaisie avec chœur aura la digne place d’un bouquet final spectaculaire.

Introduction à l'œuvre 30 minutes avant la représentation.

Programme
Ludwig van Beethoven:
Musik zu Goethes «Egmont» op. 84
Ludwig van Beethoven:
Chorfantasie op. 80
Ludwig van Beethoven:
8. Sinfonie F-Dur op. 93