Charles Sudan

Le contreténor suisse Charles Sudan concentre la majeure partie de son activité dans la musique ancienne. À la scène, il a entre autres incarné Ruggiero (Alcina) en Pologne, Idelberto (Lotario,Haendel) à Payerne et Polyphemus (Acis and Galatea, Haendel) au TOBS!

Il s'était formé à la Haute École de Musique de Lausanne puis à celle de Genève dans la classe de Stephan MacLeod ainsi qu'auprès de Marc Mauillon, Emmanuelle de Negri, Carlos Mena, Sonia Prina et Brigitte Balleys. Il a également étudié les littératures française, allemande, latine et grecque ancienne au niveau Master à Fribourg (CH), Paris-III La Sorbonne et Hambourg.

Charles Sudan a fait ses débuts au Japon en 2023 dans la partie d’alto solo de la Neuvième Symphonie de Beethoven avec le Sendai Philharmonic Orchestra. Il est régulièrement engagé comme soliste dans le répertoire sacré, par exemple dans la Messe en Sol mineur, la Messe en Sol majeur, la cantate BWV 106 «Actus Tragicus» ou la Passion selon Saint-Jean de Bach avec l'ensemble genevois Gli Angeli.

Il se produit dans le répertoire de la mélodie française, cher à son cœur, à l’occasion du spectacle «Tout va très bien» chapeauté par l’association lausannoise Mélodies passagères qui, fort de son succès, sera redonné en 2025 au festival Les Art’Scènes (Nantes). Il chante régulièrement en récital avec la pianiste Clémence Hirt, avec qui il remporte le «Prix du TOBS» de l’édition 2024 du Concours de mélodies de Gordes.

Charles Sudan est lauréat 2024 de la bourse Pierre et Renée Glasson (Fribourg). En 2022, il est demi-finaliste du Concours de chant baroque de Froville. Une année plus tard, il est finaliste régional du Concours Voix Nouvelles et il est finaliste 2024 du Concours Gustav Mahler de Genève avec la pianiste Yuval Shmila.