Fabian

Berlin, les années 1920: au milieu des bras cassés, des dépressifs et des ivrognes qui titubent dans les rues, l’image du sexe et de la famille vacille, la crise économique mondiale fait rage et la guerre se profile à l’horizon, menaçante.

Jakob Fabian et son meilleur ami Labude s’amusent au cabaret des anonymes, un bar où tout le monde peut se produire. Tandis que Fabian tente de s’affirmer comme moraliste, ce qui est loin d’être facile à l’heure de la propagande et des polémiques à tout-va, il fait la connaissance de Cornelia. L’amour semble être au rendez-vous, mais Cornelia rêve d’une grande carrière au cinéma.

Le metteur en scène Max Merker, en collaboration avec le musicien de théâtre Gilbert Handler, transforme le théâtre en un cabaret de l’entre-deux-guerres: un spectacle qui fait étrangement écho, reflet grotesque et déformé, à une époque, la nôtre. Face à la propagande, la désinformation des réseaux sociaux et la guerre en Europe, la marche «Vers l’abîme» suit aujourd’hui encore son cours.